Six of Crows, une nouvelle découverte livresque ! ( Leigh Bargudo)

BONJOUR – BONSOIR

Récemment, j’ai effectué un swap avec mon adorable Sasa et elle m’a offert le premier tome de la duologie de SOC. A vrai dire, elle ainsi que Gaga, n’ont pas arrêté de me vanter cette duologie ; que cette saga était « trop bien ». Outre ce petit forcing livresque de la part de mes amies, j’ai lu ce premier tome et waouh. Je ne m’attendais pas absolument pas à lire et à vivre une expérience de lecture aussi incroyable en lisant SOC. C’est un énorme coup de cœur comme je n’en ai pas eu depuis longtemps. 

*édition VO qui apparaît sur la photo

I N F O R M A T I O N S

Six Of Crows – Leigh Bardugo

Premier tome – 2016

Éditeur : Éditions Milan

Nombre de pages : 496

Genre :  Jeunesse / Young-Adult / Fantasy

Vous souhaitez l’achetez ? Suivez le guide !

★★★★★

RÉSUMÉ

Les bas-fonds de Ketterdam s’organise en gangs rivaux. L’homme le plus ambitieux et le plus jeune de la pègre est Kaz Brekker. Aussi brillant que mystérieux, aussi charismatique que dangereux, et surtout, connu pour être un voleur hors pair. Prêt à tout pour de l’argent, il accepte la mission du riche marchand Van Eck : délivrer un savant du palais de Glace, réputé imprenable. Ce prisonnier est l’inventeur du jurda parem, une drogue multipliant sans limite les pouvoirs surnaturels de la caste des magiciens : les Grishas. Une drogue, qui, tombée dans les mauvaises mains, risque d’engendrer un chaos irréversible.

AVIS

Dans ce premier tome, nous faisons la rencontre de Kaz Brekker, une vraie légende au sein du Barrel de Ketterdam. Très vite, la vie là-bas est régie par les gangs qui sont de véritables familles ; pour être protégé, chaque personne doit faire partie d’un gang. Ainsi, on rencontre le gang des Dregs, dont Kaz Brekker représente la tête du mouvement. On rencontre toutes sortes de « voyous », de « malfrats ». Cependant, plus on lit ce bouquin, plus on se rend compte qu’ils ne se résument pas qu’à de sales petits voleurs. L’histoire commence réellement lorsque Kaz Brekker est approché par un mercurien influent pour faire la casse du siècle : arriver à entrer dans la prison la mieux gardée des alentours pour faire sortir un prisonnier. La richesse est la clé et pour cette mission, la légende du Barrel, appelée « Dirtyhands« , se constitue une équipe pour cette aventure. Le lecteur fait alors la rencontre de Inej, Jesper, Nina, Matthias et Wylan. A première vue, on pourrait croire que la seule chose qui lie ces personnes entre-elles est la récompense de quatre millions de kruges promise s’ils réussissent cette mission. Cependant, au fil de ma lecture, j’ai pu voir que tous avaient vécu des épreuves les poussant à être devenus ce qu’ils sont devenus. Bien qu’ils ne se montrent pas de liens affectueux entre eux, ou cela est fait subtilement, ils sont là les uns pour les autres et assurent les « arrières » de chacun. Leigh Bardugo nous décrit des personnages voyous, qui ont commis des crimes pourtant, elle nous montre également leur part d’humanité.

Je vous avoue que j’avais beaucoup d’appréhension en commençant le livre. Je pensais que l’histoire s’arrêtait à une « bande de voyous » : gros gros gros préjugé ! L’histoire est d’une richesse… et elle nous offre tellement de choses, tellement de belles choses. L’auteure a une plume fluide et la lecture est très rythmée. Elle intègre parfaitement des actions passées en lien avec les actions présentes du chapitre ; comme ça elle nous présente les histoires des différents personnages et nous fournit leur portrait complet, sous tous les angles. En commençant ce livre, je ne pensais qu’il allait autant me prendre aux « tripes« . J’ai été émue, touchée de l’histoire d’Inej, tout comme celle de Nina, Matthias, Jesper, Wylan et Kaz. Tous ont quelque chose, tous ont vécu l’horreur, à leur manière, tous ont dû survivre. Et c’est à partir de là que j’ai vu leur part d’humanité ; leurs peurs qui subsistent, leurs sentiments. Comme je l’ai dit, l’histoire est rythmée et je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Dès que je prenais le livre, je ne savais pas quand j’allais m’arrêter tellement j’étais happée par les événements. Leigh Bardugo a réussit à me tenir en haleine jusqu’à la dernière phrase et le twist final est surement la chose la plus « waouh » du livre : SEIGNEUR.

spoil : moi à la fin de SOC.

J’ai vraiment englouti ce livre qui représente un petit pavé en format poche, il faut se l’avouer. Mais j’étais tellement aspirée dans l’histoire que je n’ai pas vu le temps, ni les pages passer : j’avais l’impression d’être Kaz ou Nina ou encore Inej : j’étais un bout de chaque personnage et je vivais leurs craintes, leur euphorie, leurs doutes en même temps qu’eux ; je ressentais l’adrénaline, la peur… C’est l’un des rares livres à me prendre autant aux tripes, comme je vous l’expliquais, et je trouve ça fascinant lorsque ça nous arrive. J’ai eu l’impression d’être en apnée durant toute ma lecture ! Puis surtout que j’avais un assez gros préjugé en ouvrant ce livre qui s’est révélé totalement… infondé et stupide et je me sens assez bête pour ça, par ailleurs. SOC nous transmet surtout une belle leçon : ne jamais juger quelqu’un par ses actes ou son apparence sans connaître son histoire. De plus, Leigh Bardugo met en avant des profils tellement diversifiés et, en même temps, complémentaires. Le lecteur va, forcément, retrouver une part de lui dans Kaz puis une autre en Wylan etc.

En bref, je vous conseille fortement de vous lancer dans SOC. Si vous avez des préjugés, des craintes… Osez lire SOC ! Le livre n’est pas ce qu’il paraît être, c’est bien plus que ça, bien plus qu’une histoire de petits voleurs, de voyous. Pour ma part, j’attends la sortie du deuxième tome en poche qui est le 2 mai et je me laisserai replonger dans l’univers de Ketterdam.

Merci pour votre lecture.