Cinder et un « retour » en enfance (Marissa Meyer)

BONJOUR – BONSOIR

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J’ai lu -récemment- le premier tome des Chroniques Lunaires : Cinder, de Marissa Meyer. J’avais une certaine appréhension au début de ma lecture, on s’attaque quand même à un gros morceau de notre enfance… les contes. Alors moi qui suis une « grande enfant », qui adore les contes de fées, les histoires de princesse, de prince, d’amour, j’avais vraiment peur de me lancer dans une réécriture et d’en être déçue finalement. Des amies (coucou readtomesweetheart) n’ont fait que des éloges sur cette saga donc je me suis jetée à l’eau. Et ça a été une grande claque.

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I N F O R M A T I O N S
Les Chroniques Lunaires – Marissa Meyer 
Premier tome, Cinder – 2013
Éditeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 416 
Genre : Science-Fiction / Jeunesse
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★★★★★

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RÉSUMÉ

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MÊME DANS LE FUTUR, LES HISTOIRES COMMENCENT PAR « IL ÉTAIT UNE FOIS… »

À New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire un paria. Elle partage sa vie entre l’atelier où elle répare les robots et sa famille adoptive. À seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches les plus ou moins dégradantes qu’elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre. 

Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie – son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu’éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n’a aucune chance de s’épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !

Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l’humanité est peut-être entre ses mains.

AVIS

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Avec Cinder, j’ai découvert un monde très futuriste, qui s’est construit après une Quatrième guerre Mondiale. Je vous avoue qu’au départ, j’ai eu vraiment du mal à rentrer dans l’histoire car y’avait certains points clés que je ne comprenais pas vraiment (les cyborgs par exemple) mais dès le quinzième chapitre j’ai commencé à être vraiment dans l’histoire et je ne voyais pas défiler les pages. Après avoir lu deux livres en anglais, c’était perturbant de retomber dans mes « habitudes » en lisant un livre en français ! Déjà pour la qualité du papier, qui est quand même plus épais pour les livres français qu’anglais, puis pour la « forme » du livre, donc j’ai eu un certain temps de « réadaptation« .

Cette réécriture me laissait perplexe au début mais au fil de l’histoire je me suis prise à l’adorer. Ce côté complètement décalé et futuriste m’a énormément surprise et l’histoire reste très bien ficelée, très bien menée. Bien évidemment, j’ai vu arriver la plus grande révélation du bouquin, dès les premières pages, mais ça ne m’a pas plus dérangé que ça, de savoir à l’avance cet aspect du livre sans l’avoir encore lu officiellement. Ce que j’ai apprécié également, est le fait que j’ai pu retrouver les principaux aspects du contes de Cendrillon : le prince, les deux belles-sœurs, la méchante belle-mère et puis, bien évidemment, Cinder. L’auteure a remixé tous ces ingrédients à sa sauce et ça rend vraiment bien ! De plus, les enjeux de second plan, rythment bien cette intrigue « amoureuse » entre le prince Kai et Cinder. Mais bien que j’ai eu peur de cette relation entre les deux protagonistes, celle-ci n’était pas pleine de niaiserie, ou autre, bien au contraire ! Les deux se cherchent et jusque la fin du livre, et quelle fin ! J’ai été mais juste… choquée. Je ne m’y attendais absolument pas, mais vraiment pas.

J’ai apprécié le fait que Cinder ait une histoire, un passé « lourd », dans le sens où elle a été atteinte physiquement. Je vous avoue qu’au début, je n’ai pas très bien compris cette histoire de vision où la protagoniste a plusieurs infos, je ne sais pas, je l’imagine avec un casque ou autre alors que pas du tout… Mais ce que j’essaie de dire est que Cinder n’est pas parfaite physiquement et elle exerce un métier qui est très peu représenté : une fille mécanicienne. Je trouve ça vraiment bien, qu’aujourd’hui, en littérature, on montre des filles pouvant être autre chose que belle et douée pour la cuisine… Je caricature légèrement mais c’est l’idée principale. Cinder, tout comme d’autres personnages féminins dont Feyre, représentent une nouvelle vision de la femme dans la littérature et je trouve positif pour donner des exemples de figures féminines aux lecteurs / lectrice.

Ce roman montre quand même des enjeux sociaux qui font écho à notre époque : la question de la maladie (ici, la létumose, une épidémie qui fait rage), mais aussi celle de la recherche d’un antidote. La question de la guerre est abordée : d’abord par l’évocation historique, ce monde a connu une Quatrième guerre Mondiale, mais fait aussi face à une menace : celle du peuple des Lunaires. Le roman ne se centre pas simplement sur le conte que l’on connaît : Cendrillon qui rencontre le prince charmant ; Marissa Meyer nous donne sa version du conte et la met en perspective avec d’autres éléments qui composent l’histoire. De plus, le livre prône de jolies valeurs : la tolérance envers la différence, le courage, la générosité ou encore la solidarité.

Je ne me suis pas ennuyée une seule fois dans cette lecture, je n’ai pas trouvé que l’intrigue traînait en longueur, au contraire. J’ai été happée par les événements et ce monde complètement futuriste ! A vrai dire je ne m’attendais pas du tout à cette fin, et je suis impatiente de lire Scarlet, qui est déjà dans ma bibliothèque !

Connaissez-vous cette saga ? Je vous remercie pour votre lecture !

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